Je m’appelle Ibrahima Mothema Barry et je suis enseignant, bibliothécaire devenu éducateur au préscolaire.
Après avoir participé au cours de Liliane Le Mentec, de l’ONG Partage Québec- Guinée (PQG), en Janvier 2017, au groupe scolaire Hamdallaye , j’ai été initié à la psychomotricité, à l’interaction entre le corps et l’esprit ; j’ai appris à connaitre l’enfant , j’ai compris que pour un développement global de celui-ci, il faut passer par l’éducation psychomotrice.
J’ai pu ensuite mettre en pratique ce que j’ai appris au cours de cette formation pour me rendre à l’évidence que je venais de découvrir ma vocation : l’éducation au préscolaire.
Par ailleurs je suis devenu un bien meilleur papa avec mes propres enfants.
Six mois après sa première venue, Liliane nous revient avec un autre cours : ‘l’éducatrice/l’éducateur dans l’action éducative’ qui nous a permis de découvrir des techniques simples que l’éducateur/l’éducatrice doit utiliser pour pouvoir accompagner l’enfant dans sa découverte du monde, à l’éveil de ses capacités afin qu’il soit autonome et qu’il soit prêt pour affronter la formation scolaire avec aisance et pourquoi pas, affronter la vie avec aisance.
Ces cours m’ont permis de comprendre d’où nous viennent les multiples problèmes que nous avons aujourd’hui en Afrique.
Au fait, telle la fondation d’un bâtiment, si l’éducation d’un enfant est fauchée dès le bas âge, tout ce qui suivra ne sera pas assimilé ; les plus intelligents feront certes, du ‘’par cœur’’ mais incapable d’avoir la moindre initiative et le résultat est notre situation actuelle en Afrique : pollution, corruption, dépendance, manque d’initiative, sous-développement…sans oublier les innombrables embouteillages inutiles tout simplement parce que personne ne sait attendre son tour…
Pour palier ce problème j’ai décidé, à l’instar de l’ONG Partage-Québec-Guinée (PQG) de me consacrer à l’éducation préscolaire, pour aider l’humanité à avoir une génération plus consciente, entreprenante, respectueuse de l’environnement, respectueuse de son prochain, entre autres.
L’Afrique avait besoin de telles ONG (PQG) pour l’aider à prévenir au lieu de guérir.
Merci Partage-Québec-Guinée
Merci Liliane le Mentec.Barry Ibrahima Mothema
Extrait du journal scolaire ‘Harounaya Scolaire de juin 2017’:
Témoignage de deux personnes ayant suivi le cours de psychomotricité dans le cadre de la
formation des éducatrices et éducateurs de la petite enfance.
Liliane et la psychomotricité
Tous les enfants de la maternelle et même des enfants du primaire connaissent les chansons :
« Allez croco…Allez crocodiles, la fille du coupeur de pailles » ou des jeux psychomoteurs
très stimulants.
Les enfants sont intelligents, certes, mais la nouvelle méthode des éducatrices de la maternelle
est tout à fait révolutionnaire.
Il s’agit de la psychomotricité qui est l’art d’enseigner par les mouvements corporels.
Cela s’est fait grâce la collaboration de plusieurs écoles privées de la capitale, à travers
l’ONG PQG (Partage Québec-Guinée), qui a permis la formation de leurs éducatrices en
psychomotricité.
La formatrice, Liliane Le Mentec, québécoise, a su insuffler cette nouvelle approche qui a
carrément changé les pratiques classiques de l’enseignement préscolaire.
Grâce aux suggestions des éducatrices après leur formation, la Fondation a décidé d’affecter
un nouveau bâtiment à la maternelle pour soustraire les enfants de la ‘violence’ de ceux du
primaire pendant la récréation, de renouveler les jouets et autres fournitures.
Le bibliothécaire avait aussi bénéficié de la formation, comme pour dire que la
psychomotricité est l’affaire de tout le monde. Compliments à cette synergie des écoles, merci
Partage Québec-Guinée, merci Liliane et à bientôt pour une autre formation
Barry Ibrahima Mothéma
Je suis Mme Kadiatou Barry et je suis dans cette école depuis des années, mais cette année a
été une année d’exception.
J’ai passé d’agréables moments avec mes enfants de la maternelle et j’ai été vraiment
impressionnée par ces petits bouts de chou qui m’ont fait rigoler et réfléchir.
J’ai eu aussi l’honneur et le privilège de participer à une formation sur la psychomotricité qui
a été un apport dans ma carrière d’éducatrice.
Cette formation à laquelle d’ailleurs plusieurs autres écoles privées ont participé, nous a
permis vraiment de cerner le comportement des enfants pour mieux les encadrer.
Notre école a été vivement félicitée pour la qualité de ses interventions.
Ce qui m’a le plus plu, c’est qu’on a fini par faire la restitution à nos collègues à l’école, qui,
non seulement ont apprécié la qualité de la formation mais ils se sont empressés de le restituer
à leurs tours aux enfants des différentes classes.
Le résultat n’a pas tardé à être visible car la créativité des uns et des autres s’est réveillée
même en dehors de l’école, les enfants continuent de pratiquer des activités apprises à l’école
et des parents enchantés nos ont appelés pour nous dire tout le plaisir qu’ils ont à voir leurs
enfants exceller dans des domaines dans lesquels ils avaient des difficultés.
C’est vrai que les parents seront très contents d’être avec eux pendant ces vacances mais nous
ils vont nous manquer !