Depuis le voyage exploratoire en 2012,  PQG a connu des changements importants en ce qui concerne la composition des membres de son conseil d’administration, ses objectifs principaux et les moyens pour y parvenir.  De six personnes en 2011,  son conseil d’administration est passé à douze en 2016, ce qui a soulevé un grand remue-méninge d’idées et de réflexions. Essentiellement, PQG souhaite désormais, comme le souligne très bien un vieil adage: «Apprendre à pêcher, plutôt que de donner le poisson».  Selon cette optique, depuis l’automne 2016, Partage Québec-Guinée finance une partie d’un projet pilote pour des élèves de 1e année dans une école de jeunes filles à Timbo.  Chaque fillette possède son propre manuel de lecture et a le privilège d’apprendre au sein d’un ratio diminué à 24 élèves, sous la responsabilité d’un enseignant  bénéficiant de l’accompagnement d’un conseiller pédagogique. Une autre action entreprise par PQG est de financer la formation de deux futures sages-femmes à l’Institut de Formation de Personnel Paramédical de Guinée, à Conakry, en échange d’un engagement moral de leur part d’aller travailler cinq ans dans les villages respectifs de Timbo et Bhouria.

Le but de ce voyage consistait à expérimenter des jeux pédagogiques en lecture, en mathématiques et des activités sportives avec des élèves de la 1e à la 6e année à l’école primaire de Bhouria en Guinée.  Par le biais de l’approche pédagogique par le jeu, l’objectif caché était de sensibiliser les enseignants à l’importance de la notion de plaisir dans l’apprentissage, mais aussi de démontrer que l’apprentissage, qu’il se fasse dans un contexte ludique ou non, est d’autant plus signifiant lorsqu’il fait appel à des opérations mentales liées à l’observation, l’analyse, l’anticipation, la déduction et la réflexion.  De plus, l’approche pédagogique par le jeu favorise naturellement un climat où l’élève évolue  dans un contexte où l’erreur est perçue comme un tremplin vers la compréhension.
D’autre part, Liliane Le Mentec, secrétaire de PQG, a séjourné pendant deux semaines à Conakry. Dans la capitale, elle a dispensé un cours de 45 heures sur la psychomotricité de l’enfant. Ce cours a réuni une vingtaine de participants travaillant auprès d’enfants de  trois à six ans dans des maternelles. Outre les apprentissages propres à la psychomotricité, l’objectif de ce cours était de sensibiliser les enseignants et enseignantes à privilégier une approche par le jeu et à prendre en considération les besoins et capacités des enfants pour favoriser leur développement global.
L’autre objectif visé était aussi de sonder l’intérêt pour une  formation complète d’éducateurs et éducatrices de jeunes enfants.